Image du jour
Article 6; 15 Août
Revelstoke, British Columbia
Apres une semaine a couper le souffle parsemé de plusieurs lettres de l’alphabet sur le Salmo ranch, nous sortons finalement du Shambhala avec des tympans a capacité réduite mais surtout de beaux souvenirs. Nous reprenons la route vers le nord a travers le Slocan Camp, le long du majestueux Arrow Lake. La région des Kootenays est vraiment phénoménale. Les glaciers se font par milliers ici, c’est l’appel de la nature a l’état pur. Les ours se promene sur le bord des autoroutes, c’est leur spot, c’est nous qui n’ont pas rapport. Clairement. On prend un traversier un peu passer le village de Nakusp (tout les ”In-Land Ferries” en colombie-britannique sont gratuit) pour le dernier bout de chemin avant Revelstoke, ou l’on rencontre d’autre survivant du Bass Camp. En attendant le bateau, Oli sort sa canne a peche comme le soleil se couche, une zouzoune dans les oeufs. Dommage que je soit un mauvais photographe, ca l’aurait fait un christie de tableau…
Sérieusement, je m’aurais personellement installer pour la vie dans n’importe quel des endroits que nous avant appercut sur ce dernier 6 heures de route. Des lacs bouillonants de batures (big up to my homie Mac), des petits villages western ou tout le monde se connait et tout le monde s’est connu. Les délices citronnés d’autrefois, dirait-ils surement. Et finalement, un petit pont qui tombe sous un viaduc orné d’un grand ours sculpté. Revelstoke. Terminus. On habite ici maintenant. C’est parfait, le mont Begbie a droite, le Mackenzie a gauche, le lac Williamsons au bout de la route et un petit village qui regarde juste parfaitement bien. Ca va être un hiver de race! En tout cas, po mal plus que les sunfire qui downshift en 3 dans sortie de st-colomban, c’est certain.
Citation de la semaine:
“Come over to the gipsy hair saloon, take a shit, get a haircut, make your mama proud!”
Article 5; 28 juillet
Nelson, British Columbia
‘’Ca fait different du monde qui crient comme des indiens toute la nuit en faisant sauter des cannes de bines dans le feu pis qui s’endorment enroulé dans des tapis la tete dans l’sable’’
Après L’Okanogan, nous dirigeons la Mercedez vers les Kootenays. Le chemin du point A au point B est singulièrement sublime. Pas beaucoup de glaciers, mais chaque nouveau virage cache un autre corridor de sommet qui fait instinctivement sortir la tete de son livre a chaque fois. Nelson. J’ai souvent eu vent de la beautée de l’endroit ici. Les amis qui ont passé ces derniers années, ou les plus vieux qui s’en ont rapeller assez longtemps pour nous pousser a aller voir. On a tous aimer au premier coup d’oeil. Ca fait un peu penser a notre coin au Quebec, une immense vallée qui tombe dans le l’aile gauche du lac Kootenay, avec 2 ou 3 bateaux qui a eux seul fendent le lac de long en large, et peut-être, si on est chanceux, un hydravion dans un coin de la vue scènique qui reviens vers le ‘main land’ après une journée bien pénarde au dessus de ce gros bouquet de fleur, pour en dire le moindre.
On reste dans un jolie petit hotel dans les haut quartiers du village (Nelson étant entierement situé sur le flanc d’une colline), et de notre petite galerie, en regardant la beautée de la nature et de la vie qui semble se dérouler plus bas, nous commencons vraiment a vouloir s’installer ici. C’est un petit village d’été parfait. D’ailleurs, a tout ceux qui lierons cet article, je vous conseille le petit détour! On a espoir que nous allons tous se trouver quelque chose d’interessant ici pour gagner notre vie, et surement une belle petite maison pas trop loin de l’eau, on l’on pourra prochainement inviter nos chums a venir faire tomber la galerie. A Salmo, a quelque 20 minutes d’ici, se déroulera la semaine prochaine, le festival de musique électronique Shambhala. Un évenement de 5 jours qui se déroule dans les bois et qui attirent anuellement a lui seul tout pres de 15000 personne de partout dans le monde. Étant tous de fervent admirateur de la plupart des formations qui s’y produiront, il se trouve qu’avec un peu de travail et de determination, nous somme maintenant officielement volontaire pour le déroulement des activités, et nous allons assister a tout et chacun des spectacles que nous voulions voir, gratuitement. On essaye de pas trop se peter les bretelles. Hehe. Jusque la, on campe pres du site. On attend impatiement lundi, ca risque d’être toute qu’une semaine..a s’en crisser une bonne tape dans le front.
Citation de la semaine:
‘’Yé ou raph, tabarnak…’’
Article 4; 22 Juillet
22 Juillet.
”Slowdown Caliss”
Ca fait du bien d’être de retour au bc. On a pas arrêter pour les derniers 36h, a travers les plaines semi-desertiques, semi
valloneuses qui tombaient finalement dans les formes plus typiques de l’ouest, a notre grande satisfaction collective. L’infini
montagneux. C’est a croire que les paysages ici exprime bien au delà des mots un amalgame de la nature et du temps, qui n’appartient
a aucune époque précise. La traversée du parc Yellowstone au lever du jour, c’est un peu comme trouver le succès a travers la joie, en
donnant la vie, le sourire fendu jusqu’aux épaules. Aux frontières de l’Idaho, nous commençons a descendre en zigzag a travers les
sommets aux formes naturelles parfaitement ajancées les unes avec les autres. Comme une vraie montagne russe. On a peut-être
peser sur la pédale du gaz 5 fois pour traverser l’état. Imaginez.
CANADA CUSTOMS
”Please pull the car over, we need to proceed a thorough search of your vehicle today”
En arrivant au Canada, nous avons nos amis qui nous attendent a a peu près 15 minutes de la frontière, un verre a la main, et
les esprits un peu altérés, on le comprendra alors bientôt, par le rythme de vie qui s’en suit dans l’Okanogan. On réussit finalement a
passer la fouille imprévue de l’auto; pur chance, et l’on pénètre finalement, fou comme dla marde, dans le village d’Osoyoos. Je vous
ramène a la première phrase de l’article. C’est incroyable. On va ensuite rejoindre les brulés, qui nous attendent impatiemment en arranchant
toute la caliss de tourbe du parc, pour une petite exaltation momentanée, pour finalement se donner a, certain comprendront-il, un ”Déwrenchage”
des plus crotté. Dans un campground de québécois, dans un village peut-être a 85% québécois, ou les informations sont inscrites en français d’abord
dans la plupart des établissements, et ou les vergers de fruits semble s’étendent éternellement sur le flanc des montagnes aux couleurs dorées, on se
sent bien quand on retrouve ses amis et on perd, tout le monde ensemble, le pied. Ca ferait bien des jaloux. On campe a Loose Bay, a 5$ la nuite,
dans le camping a Yvon pis sa femme. On va s’get du cidre, drete LA LA!
Citation du jour:
”Ouais ben la mon grand, achète toi une bouteille aux États-unis parce-que tu va voir au Canada c’est pas mal plus cher.
Tu va sauver po mal pour ta brosse fiston.”
Article 1; 18 juillet
18 Juillet.
St-Sauveur-Des-Monts, Quebec
”C’est fou comment qu’on est ben l’été dans le nord, ça parait dans nos faces.”
D’un point de vue populaire, les Laurentides serait un endroit parfait pour arriver d’un voyage aussi
significatif que pour 4 amis comme nous qui se doivent instinctivement d’etre partout en meme temps.
Une approche a la vie qu’y, l’ont pourrais croire, serait celle qui apporte le plus de bonheur, d’énergie et
de stabilité. Le renouveau. Descendre les rues de différents villages en longboard au soleil levant, pour aller
au travail, photographier les nombreux reliefs de l’amérique, surplombés par les couleurs écarlates de la tombée
de la nuit, ou encore pondre une ballade espagnole mouvementée au banjo dans le beurre d’une journée humide de Juin.
On s’attend a toute la chance du monde pour nous 4. C’est sur, le potentiel est incroyable. C’est la aussi je crois, et j’en
fais une idée personnelle, le plus bel aspect des voyages, a tout les niveaux, tout les ages, tout les moments de l’existence.
Nous partons aujourd’hui en direction de la Colombie-Britanique, a travers les États-Unis, Oliviergosselin.com, Raph,
Mag et It. Beaucoup de photo a venir, un peu de culture et connaissances générale, pourquoi pas, et probablement aussi de la
purée verbale, comme l’habitude le veux, de tout crisser dans le veau. C’est finalement un peu l’histoire, en photographie prestigieus,
de jeune gens ambitieux, qui vont apprendre et partager avec le pays, et finalement, le monde entier. Avoir été la, ce moment la, ce jour la.
C’est de la que toute l’inspiration pour tout le reste devrais venir. 15 sud et 401 ouest aujourd’hui, le lac ontario devrais bien avoir un coin ou
deux visuellement exotique pour l’arcade surcilliaire. Peace out qc.
Call de la semaine:
”Hey le jeune, écoute moi ben, pogne toi un tape la, pis sort toé 84 pouces. 84 quatre-vingts cin’ pouces la.
Toé, t’est a 22-23 pouces. Profites-en”
Départ
Grand depart pour la conquête de l’ouest dans 4 jours. Suivez nous tout au long de notre aventure sur ce blog. Un article par semaine et plusieurs photos son a venir.